Environ 1 personne âgée sur 4 doit porter une aide auditive. La perte de la vue ne fait pas partie du vieillissement normal. Cependant, la vision de chacun change avec l'âge.
Pour la plupart, ces changements sont corrigeables avec des lunettes, un éclairage accru et l'utilisation de caractères plus grands.
Mais quel est le rapport avec la nutrition ?
Le manque de certaines vitamines joue un rôle dans la perte d'audition. La carence en vitamine B12, un nutriment presque toujours déficient dans l'alimentation des personnes âgées, a été associée à une augmentation des bourdonnements d'oreilles, de la presbicusis (perte auditive plus importante par rapport aux sons stridents) et à une réduction de la réponse auditive du tronc cérébral. La vitamine B12 est surtout présente dans les aliments d'origine animale comme le steak de foie, les fruits de mer, le fromage de camembert, etc. Le manque de vitamine D peut avoir un effet sur la perte auditive en raison de son rôle dans le métabolisme du calcium, la transmission des fluides et des nerfs et la structure osseuse. Les bains de soleil aident l'organisme à produire de la vitamine D.
Parmi les problèmes courants de la vision des personnes âgées, on trouve la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), le glaucome, la cataracte et la rétinopathie diabétique.
Dans la DMLA, une dégradation de la macula, la partie centrale de la rétine, se produit. Il en résulte une perte de la vision centrale. Le pigment maculaire est composé de deux éléments chimiques : la lutéine et la zéaxanthine. Les sources alimentaires de ces nutriments sont jaunes et vertes, comme les épinards, l'avocat, le melon, le chou, le navet et le champion : le jaune d'œuf. Mais qu'en est-il du cholestérol ? Vous pouvez en manger autant que vous voulez. La théorie selon laquelle manger des œufs augmente le cholestérol et peut entraîner l'obstruction des artères est déjà tombée à l'eau. Une alimentation riche en fruits et légumes peut contribuer à ralentir ou à prévenir le développement de la DMLA. Il a également été démontré que le zinc diminue le risque de développer la DMLA. Et la correction de l'obésité et du tabagisme sont des facteurs qui peuvent réduire la progression de la dégénérescence.
Le glaucome est la dégénérescence du nerf optique due à une pression oculaire élevée. L'hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires augmentent le risque de développer un glaucome. Une thérapie diététique spécifique pour ces maladies peut prévenir l'apparition de cette affection.
La cataracte est l'opacification du cristallin naturel de l'œil. Un régime alimentaire riche en antioxydants tels que le bêta-carotène, le sélénium, le resvératrol et les vitamines C et E peut ralentir le développement de la cataracte. Une alimentation variée fournit tous ces nutriments et le resvératrol est présent dans le jus de raisin rouge entier et le vin rouge.
La rétinopathie diabétique est une complication du diabète sucré. Par conséquent, un régime alimentaire approprié pour maîtriser le diabète peut prévenir des dommages secondaires à l'organisme, tels que la rétinopathie.
Toutes les formes de perte de vision peuvent avoir un effet négatif sur l'état nutritionnel des personnes âgées, qui peuvent éprouver des difficultés à faire leurs courses, à identifier et à préparer les aliments, et à s'alimenter elles-mêmes.
Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile
Le service d’aide et d’accompagnement à domicile a pour objectif de maintenir les personnes en situation de handicap, malades ou âgées à leur domicile dans les meilleures conditions possibles. Pour cela, il peut proposer les prestations suivantes :
- aide à l’entretien du logement et du linge,
- aux courses,
- à la préparation et/ou à la prise des repas,
- à l’hygiène (sans soins),
- à l’accompagnement extérieur,
- social et relationnel.
Les tarifs sont variables en fonction de l’éventuelle prise en charge d’une caisse de retraite ou du Conseil départemental. Dans tous les cas, la déduction pour personnes employées à domicile est applicable pour l’impôt sur le revenu.
Le service d’aide et d’accompagnement à domicile est membre de l’UNA, premier réseau de service de maintien à domicile sur l’ensemble du territoire national.
Le service d’aide et d’accompagnement à domicile est autorisé par le Conseil Départemental depuis le 1er décembre 2016, agréé par la CARSAT Rhône-Alpes et conventionné avec diverses caisses de retraite.
Aides aux personnes en situation de handicap
Le portage de repas :
La CCPEVA organise un service de repas à domicile pour les personnes âgées de plus de 65 ans ou présentant un handicap. Les inscriptions peuvent être réalisées au CCAS. Les repas sont préparés par la société Elior.
Le Ptit’Bus :
La communauté de communes a mis en place depuis 2013 un service de transport à la demande pour les habitants du pays d’Évian, le PTI BUS. Complémentaire des lignes de bus existantes, ce service est réservé aux personnes qui ont le plus de difficultés à se déplacer.
Aides financières :
Le CCAS propose deux aides financières à destination spécifiques des personnes en situation de handicap : une participation à la complémentaire santé et une aide aux transports. Celles-ci sont soumises à conditions. Merci de vous rapprocher du CCAS/Pôle seniors et personnes en situation de handicap.
Déplacements Carto Évian :
Le S.I.G. , système d’information géographique de la Ville d’Évian « Carto Évian » rend compte de l’état d’accessibilité de la voirie et des espaces publics de la commune. Consultez les cheminements prioritaires ainsi que les places de stationnement aérien et souterrain réservées aux personnes handicapées.
Le Département et la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) recherchent des personnes en situation de handicap et/ou de plus de 60 ans ou encore des aidants, pour donner leur avis sur certaines actions (la communication papier ou web, les dispositifs, les démarches, etc.).
L’objectif est de trouver ensemble les solutions les mieux adaptées pour répondre aux besoins des Val-de-Marnais. Pour cela, les volontaires seront sollicités de différentes manières, en fonction des sujets qui leur seront soumis, de leurs souhaits et de leurs possibilités : de façon ponctuelle ou régulière, en groupe ou individuellement, en participant à des rencontres au siège du Conseil départemental, en visitant des locaux à proximité de leur lieu d’habitation, depuis leur domicile en nous retournant leur avis par courrier ou par mail, etc.
Nutrition, vision, audition, glycémie, tension artérielle : des Rencontres santé proposées sur l’ensemble du territoire
La Mutualité Française propose une action de prévention sur la nutrition, intitulée «Mangez, bougez, c’est facile ! ». Tout au long de l’année, elle organise également un ensemble de Rencontres santé, sous la forme d’un parcours prévention multicanal, sur la vision, l’audition, la glycémie, la tension artérielle et la nutrition. Ces Rencontres, portées par les mutuelles, sont ouvertes à tous et aux adhérents en particulier. Elles permettent de faire le point avec un professionnel de la santé et de la prévention, d’être informé, conseillé et orienté vers des solutions adaptées (professionnels, associations, ateliers, coaching par téléphone…).
PRÉVENTION SANTE
Ces actions de prévention sont proposées en entreprises, en structures de soins de 1er recours (centres de santé, dentaires et pharmacies mutualistes ainsi que pôles et maisons de santé non mutualistes) ou en agences de mutuelle.
L’objectif de ces Rencontres santé, animées avec des outils interactifs et ludiques, est de sensibiliser les patients et les salariés, au sujet de la nutrition, la vision, l’audition, le diabète ou la tension artérielle et à l’importance d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière.
Les participants pourront tester leur condition physique, leur vision, leur ouïe, leur glycémie ou leur tension, déceler d’éventuels problèmes et être orientés, si besoin, vers un professionnel de santé (nutritionniste, ophtalmologiste, oto-rhino-laryngologiste…).
Ce dispositif s’inscrit dans la stratégie de prévention et de promotion de la santé 2016-2018 de la Mutualité Française. Autour de ce programme d’envergure (plusieurs centaines d’actions prévues en 2016 sur l’ensemble du territoire), c’est l’ensemble du mouvement mutualiste (les unions régionales, les mutuelles mais aussi leurs établissements sanitaires et sociaux) qui se mobilise.
