8 conseils pour réduire les malaises gastriques

Des malaises gastriques peuvent apparaître avec le processus de vieillissement. En effet, certains changements se produisent dans différents organes, tissus et cellules de l'organisme. Jusqu'à récemment, le vieillissement du tractus gastro-intestinal était étudié du point de vue morphofonctionnel et de manière isolée. Autrement dit, seuls les changements physiques et fonctionnels de chaque organe ont été observés séparément. Ainsi, les altérations associées au vieillissement de la musculature lisse (qui sont tous les tissus contractiles du tractus gastro-intestinal sauf ceux du pharynx, du tiers supérieur de l'œsophage et du sphincter anal externe), du plexus myo-entérique (partie du système nerveux qui coordonne les mouvements du tractus gastro-intestinal) et la production d'enzymes et d'autres sécrétions seraient responsables de modifications mineures de la motilité (mouvement typique d'organes tels que l'instestin et l'œsophage pour déplacer le gâteau alimentaire) et du fonctionnement du tractus digestif. Ils n'apportaient pas suffisamment de preuves pour expliquer les malaises gastriques. Aujourd'hui, dans la perspective plus large de l'intégration des systèmes physiologiques, on observe qu'en plus des changements morphologiques et fonctionnels plus évidents, le vieillissement du tractus gastro-intestinal est lié à l'apparition de symptômes dans d'autres sphères. Il s'agit de l'anorexie du vieillissement, de l'hypotension postprandiale, du développement de l'hypovitaminose B, de la dyspepsie, de la dysphagie et d'autres affections également associées à des malaises gastriques. Les principales plaintes liées au vieillissement de l'œsophage sont les étouffements constants, la dysphagie (difficulté à avaler), une sensation de nourriture dans la gorge, une sensation d'accroupissement, une gêne après le prandial (après avoir mangé).

Le reflux et ses symptômes

Le reflux est dû au relâchement du sphincter entre l’œsophage et l’estomac. Un sphincter, c’est un muscle en anneau qui peut se contracter ou se relâcher. Celui situé entre l’œsophage et l’estomac devrait se relâcher seulement pour laisser passer la nourriture. Quand il le fait alors qu’il n’y a pas d’aliments, le contenu de l’estomac peut remonter. Il s’agit de reflux gastro-œsophagien. Des brûlures d’estomac, des régurgitations acides, une toux chronique, une voix enrouée, des nausées et des douleurs au niveau du thorax sont tous des symptômes du reflux.

Les facteurs de risque

Le surpoids et l’obésité sont associés à une augmentation du risque de reflux. La sécrétion de bile et d’enzymes digestives pourrait être plus importante chez ces personnes et favoriser le reflux. La relaxation du sphincter à l’entrée de l’estomac contribue aux symptômes. Plusieurs facteurs peuvent provoquer la relaxation de ce muscle: une hormone très présente chez la femme enceinte, la cigarette (ou sa fumée) et certains ­aliments. La toux fréquente chez les fumeurs serait aussi en cause puisqu’elle augmente la pression exercée sur l’estomac. La consommation d’alcool compte parmi les autres facteurs de risque; l’augmentation de la sécrétion d’acide qui y est associée, la diminution de la pression du sphincter et l’augmentation du temps que prend l’estomac pour se vider sont des explications possibles. Enfin, certains médicaments induisent des reflux. Un pharmacien saura vous préciser si votre médication est en cause.

Les conséquences

Le contenu acide qui remonte dans l’œsophage peut endommager sa paroi. Plus le reflux est fréquent, plus le risque de dommages au tube digestif augmente. De l’inflammation ou des plaies peuvent affecter l’œsophage et même conduire à une hémorragie. Le risque de souffrir d’un cancer de l’œsophage ou du larynx augmente également.

Autres stratégies à essayer

La perte de poids et la cessation tabagique seraient les stratégies les plus efficaces. En perdant du poids, on observe une amélioration des symptômes associés au reflux. La cessation tabagique est une autre stratégie efficace. Finalement, si vous avez du reflux la nuit, évitez de manger trois heures avant le coucher et dormez la tête légèrement surélevée.

Les 8 astuces

1. Limitez les breuvages avec des bulles

Les boissons gazeuses et l’eau gazéifiée (et les mousseux) pourraient causer du reflux. S’il vous arrive d’avoir du reflux, limitez votre consommation de ce type de breuvage.

2. Évitez les repas riches en gras

Un repas riche en gras pourrait diminuer le tonus de votre sphincter. On évite les fritures et autres aliments riches en gras (poutine, bacon, pâtés de viande, etc).

3. Ne mangez pas trop épicé

Les aliments épicés (cari, piment, etc.) pourraient augmenter les douleurs associées au reflux. Si vous avez une sensation de brûlure après un repas épicé, il faudrait éviter ce type d’aliments.

4. Prenez plusieurs petits repas

Manger six petits repas au lieu de trois gros repas diminue le reflux. Les gros repas étirent votre estomac et son contenu peut remonter plus facilement dans votre œsophage. C’est pour cette raison qu’on recommande aux gens souffrant de reflux d’éviter de boire pendant le repas.

5. Limitez la caféine

Les aliments contenant de la caféine (café, thé, alcool, chocolat (cacao), boisson de type cola (liqueur brune) pourraient augmenter les épisodes de reflux, mais le lien n’est pas encore clair. Certaines études montrent qu’il y a un lien alors que d’autres ne voient pas de différence entre les breuvages avec ou sans caféine.

6. Évitez la menthe

La menthe pourrait aussi augmenter les épisodes de reflux en diminuant le tonus du sphincter.

7. Modérez votre consommation d’alcool

Une consommation modérée (maximum 2 verres par jour) est encouragée.

8. Limitez les aliments acides

Si vous avez des brûlures au niveau du thorax (œsophage), vous devriez limiter également les tomates et leur jus, les agrumes et leur jus (orange, citron...).

Pourquoi utiliser une sonde alimentaire ?

La sonde alimentaire est un instrument utilisé pour nourrir et hydrater les personnes qui ne mangent pas ou ne boivent pas de liquides. Ils sont généralement utilisés sur des personnes qui ne peuvent plus manger, pour plusieurs raisons. C’est-à-dire les personnes ayant des difficultés à avaler ou même celles qui ne mangent pas par manque d’appétit.