8 conseils pour réduire les malaises gastriques
Des malaises gastriques peuvent apparaître avec le processus de vieillissement. En effet, certains changements se produisent dans différents organes, tissus et cellules de l'organisme. Jusqu'à récemment, le vieillissement du tractus gastro-intestinal était étudié du point de vue morphofonctionnel et de manière isolée. Autrement dit, seuls les changements physiques et fonctionnels de chaque organe ont été observés séparément. Ainsi, les altérations associées au vieillissement de la musculature lisse (qui sont tous les tissus contractiles du tractus gastro-intestinal sauf ceux du pharynx, du tiers supérieur de l'œsophage et du sphincter anal externe), du plexus myo-entérique (partie du système nerveux qui coordonne les mouvements du tractus gastro-intestinal) et la production d'enzymes et d'autres sécrétions seraient responsables de modifications mineures de la motilité (mouvement typique d'organes tels que l'instestin et l'œsophage pour déplacer le gâteau alimentaire) et du fonctionnement du tractus digestif. Ils n'apportaient pas suffisamment de preuves pour expliquer les malaises gastriques. Aujourd'hui, dans la perspective plus large de l'intégration des systèmes physiologiques, on observe qu'en plus des changements morphologiques et fonctionnels plus évidents, le vieillissement du tractus gastro-intestinal est lié à l'apparition de symptômes dans d'autres sphères. Il s'agit de l'anorexie du vieillissement, de l'hypotension postprandiale, du développement de l'hypovitaminose B, de la dyspepsie, de la dysphagie et d'autres affections également associées à des malaises gastriques. Les principales plaintes liées au vieillissement de l'œsophage sont les étouffements constants, la dysphagie (difficulté à avaler), une sensation de nourriture dans la gorge, une sensation d'accroupissement, une gêne après le prandial (après avoir mangé).
La perte de poids et la cessation tabagique seraient les stratégies les plus efficaces. En perdant du poids, on observe une amélioration des symptômes associés au reflux. La cessation tabagique est une autre stratégie efficace. Finalement, si vous avez du reflux la nuit, évitez de manger trois heures avant le coucher et dormez la tête légèrement surélevée.
Les boissons gazeuses et l’eau gazéifiée (et les mousseux) pourraient causer du reflux. S’il vous arrive d’avoir du reflux, limitez votre consommation de ce type de breuvage.
Un repas riche en gras pourrait diminuer le tonus de votre sphincter. On évite les fritures et autres aliments riches en gras (poutine, bacon, pâtés de viande, etc).
Les aliments épicés (cari, piment, etc.) pourraient augmenter les douleurs associées au reflux. Si vous avez une sensation de brûlure après un repas épicé, il faudrait éviter ce type d’aliments.
Manger six petits repas au lieu de trois gros repas diminue le reflux. Les gros repas étirent votre estomac et son contenu peut remonter plus facilement dans votre œsophage. C’est pour cette raison qu’on recommande aux gens souffrant de reflux d’éviter de boire pendant le repas.
Les aliments contenant de la caféine (café, thé, alcool, chocolat (cacao), boisson de type cola (liqueur brune) pourraient augmenter les épisodes de reflux, mais le lien n’est pas encore clair. Certaines études montrent qu’il y a un lien alors que d’autres ne voient pas de différence entre les breuvages avec ou sans caféine.
La menthe pourrait aussi augmenter les épisodes de reflux en diminuant le tonus du sphincter.
Une consommation modérée (maximum 2 verres par jour) est encouragée.
Si vous avez des brûlures au niveau du thorax (œsophage), vous devriez limiter également les tomates et leur jus, les agrumes et leur jus (orange, citron...).